Aethyos Galcian

Le messager envoyé à l'intention de Fauconnoir l'avait certes quelque peut captiver sur le moment, mais comme tous les évènements qui tentaient de s'infiltrer dans la bulle de son intention, la portée de ce qui se raconta ce jour-là lui échappa rapidement...
L'affaire aurait pu s'arrêter là, si ce n'était Tabris. Loin d'avoir quelque autorité sur Aethyos, il n'en était pas moins son ami le plus intime et un homme dont il reconnaissait la sagesse sous-jacente à son comportement un poil trop badin. Toujours est-il que contrairement à son ami, Tabris ne se laissa pas distraire au point d'oublier l'existence du domaine et qu’il tentait chaque jour d'aborder le sujet avec Aethyos, quand la situation le permettait (ce qui n'arrivait finalement que très rarement). Pourquoi ne pas s'investir un peu plus dans les relations qu'avait Le groupe Galcian avec les autres institutions tyriennes ? Cela ferait un peu de promotion pour l'auberge d'Arcius, ou pour les services proposés par le groupe.

Comme de bien entendu, Aethyos ne manifestait pas un grand enthousiaste à cette idée : le réseau qu'il avait établi pour transmettre ses information et trouver du travail lui suffisait grandement, l'auberge d'Arcius n'avait pas vraiment besoin de promotion et qui c'est quelle genre de personne il pourrait être amené à rencontrer. Loin de se découragé Tabris rallia le moine Jonas et le ritualiste Shinra (fait exceptionnel, Shinra est encore plus méfiant qu'Aethyos en règle général...) à sa cause et c'est bien sous le coup de la pression qu'Aethyos entreprit de faire le voyage en compagnie de Tabris et Jonas jusqu'au domaine de Nea-Yalis.


Désireux de ne pas griller les étapes et sous les conseils avisés de Tabris, Aethyos pris place au centre du petit salon de la cour d'honneur afin de s'annoncer. Fort de ce charisme énigmatique qui l'entourait malgré la simplicité de la tenue verte qu'il arborait (tenue qui d'ailleurs présentait de nombreux accrocs et raccommodages plus ou moins discret), l'envouteur commença à débiter son discours, résultat d'une improvisation quelque peu maladroite :

-Mes plus humbles salutation, dames et sires de ce domaine.
Je me nomme Aethyos Galcian, envouteur aventurier et membre du comité de la bière de nains, ceux qui se trouvent derrière moi se nomment Tabris Orval et Jonas Leriel, ce sont mes amis et des membres également.
Je me présente à vous de mon propre... chef...

Il jette un regard malicieux à Tabris

-Pour ce qui est de mon passé, je préfère ne pas m'attarder sur ma petite enfance et sur ce qui as pu se passer avant mon arrivée à Ascalon...

A ces mots, l'expression jusque là un peu niaise qui peignait les visage de Tabris et Jonas s'assombrir un peu, il savait ce qu'il en retournait et espérait qu'Aethyos n'aurait pas trop à s'épancher sur le sujet

-Je peux toutefois vous dire que je suis le seul descendant de l'illustre famille Galcian dont le sang du grand héros Edward coule encore dans ses veines, j'ai suivi un enseignement monacale à l'abbaye d'Ashford sous l'égide du protecteur Grazden et d’une jeune novice dont j’ai malheureusement oublié le nom, tant j’avais l’habitude de l’appelé par le sobriquet de foie d’airain, et ce bien que j’avais de grandes disposition pour l’art de l’envoutement, prédisposition qui me poussèrent à me rapprocher d’Ascalon et de l’influence de ma famille...

La famille Galcian a vu naitre en son sein deux héros d’exception : le premier Inquiris, bâti un immense réseau mercantile après avoir pris sa retraite en tant qu’aventurier, fort de son expérience du monde et de ses nombreuses connaissances, il se retrouva vite à la tête d’une immense fortune, fortune dont sa descendance sauras en tirer profit pour accroitre leur affluence au sein de la sphère du pouvoir ascalonienne. Ils s’illustrèrent par de nombreuses actions bénéfiques en faveur de la puissance économique d’ascalon. Leur implication dans la grandeur d’Ascalon était telle que la famille Galcian fut anobli par la famille royale.

Peu à peu ses membres tombèrent dans les vices de la suffisance et de la débauche et guère était ceux qui les appréciait pour leur qualité humaine. Peu auraient pensé qu’un autre héros viendrait au monde au sein de cette famille, mais c’est ce qui arriva en la personne d’Edward Galcian. Si Inquiris était talentueux, Edward lui était un véritable génie, tout lui réussissait et à l’âge de six ans, il avait déjà dépassé la plupart de ses maitres. Quand il décida de suivre un enseignement martial, il devint rapidement l’objet de convoitise absolu de toutes les guildes qui tentèrent de le corrompre, alors qu’il n’avait que douze ans, afin de l’intégrer dans leur rang. Cependant Edward était non seulement un génie du talent, mais un homme à l’esprit affuté et cette volonté maladive des guildes pour tenter de le débaucher, lui paraissait louche : à ses yeux, cela cachait quelque chose, c’est pourquoi il s’intéressa de plus près à la politique et s’initia à l’art des jeux de pouvoir, exercice pour lesquelles il ne fit pas exception à son habitude et maitrisa rapidement à merveille. Fort de ses nouvelles connaissances, le constat qu’il fit de la corruption qui gangrenait les guildes le glaça : jamais il ne pourrait se résoudre à rejoindre des organisations aussi assoiffées de pouvoir.

Cependant, cette décision et la diffusion de ces idées ne refroidirent pas les maitres de guilde qui s’étaient lancés dans une effroyable course au pouvoir dont l’issue ne pourrait qu’être tragique. Profondément dégoutté, Edward rassembla toux ceux qui s’était ralliés à son idéologie et ils s’exilèrent loin des luttes d’influence ascalonienne : ils fuirent en direction du territoire charrs.

Deux ans plus tard, les craintes d’Edward se réalisèrent : les pierres de sang s’éparpillèrent de par le monde et les tensions entre les guildes et entre les nations éclatèrent, la guerre des guildes venait de débuter. Ce qu’il serait arrivé si Edward se serait battu sous les couleurs d’une guilde resteras un mystère, mais pour ascalon la réponse était évidente, cette guilde aurait pris l’avantage, l’Orr et la Kryte auraient été terrassé et de nombreux massacres aurait été empêché : le nom d’Edward fut Sali et aux yeux de tous il passait pour un lâche et un traitre. De son côté Edwards bâti un village, perdu en territoire charrs : une folie. C’est dans ce village que je suis né et c’est pourquoi, je fu retrouvé de l’autre côté du rempart nord avant d’être emmener à Ashford.

Mon arrivée à Ascalon fut motivé par Menhlo, qui malgré mes excellents progrès, ne voyait pas en moi l’étoffe d’un grand moine, il n’avait aucun doute sur le fait que ma foie dans les dieux antiques était inexistante et que je perdais mon talent à renier ma véritable nature.
Je partis donc en direction d’Ascalon, non sans remercier une dernière fois mon amie à la foie d’airain pour toutes les attentions dont elle m’avait couvert. Là-bas j’ai fait la connaissance celui qui deviendra mon maitre, Vassar, il m’apprit toutes les subtilités de l’illusion et de l’inspiration, mais il ne pu que s’incliner devant mon acharnement à ne pas étudier la domination, mauvaise volonté qu’il comprit à ses dépends lorsque je lançai sur lui ma version très personnel du sort d’empathie (la domination n’est vraiment pas compatible avec ma nature, histoire d’expliquer ça simplement).

Malgré cette lacune je me tailla rapidement une solide réputation d’envouteur d’exception et je fus naturellement choisi pour rejoindre les rangs des héros que rassemblais le roi pour repousser les charrs au porte même du grand rempart, c’est au cours de cette période que j’ai rencontré Tabris et que j’ai pour la première fois découvert les joies de la véritables amitié. Cependant, arriva ce malheur qui frappa et meurtri la plupart d’entre vous : la fournaise. J’étais à Ascalon quand le déluge de feu commença et la seule chose dont je me souvienne de ce qu’il se passa et qu’un intense désir de protection m’animais… malheureusement les sorts que j’avais créé pour préserver les ascaloniens de la mort n’avaient que peu d’effet et la dernière image que j’en ai gardé et celle de ce guerrier qui gisait, mort, au milieu de la rue, entouré des cadavres d’une dizaine de charrs. Je me suis réveillé, empli de remords, à l’abbaye d’Ashford, ou plutôt ce qu’il en restait…

Pendant deux ans je parcouru seul la campagne ascalonienne, aidant tout ceux qui en avait besoin et participant à de nombreuse campagne punitive mené par le prince contre les charrs, des campagnes ponctuelles et désespéré dont les conséquences sur le conflit était ridicule, mais tout changea quand Brulefour lança sa seconde offensive : Des éclaireurs avait réussi à débusquer les troupes ennemis qui se rassemblait , mais trop tard, une marée meurtrière s’était lancée à l’assaut du grand rempart et seul la fuite était possible, cependant même cette options était voué à l’échec, il fallait envoyé quelqu’un pour retenir un peu les charrs, ce quelqu’un ce fut moi, mais cette fois je n’étais pas seul : j’avais retrouvé Tabris et le simple fait de le savoir avec moi, me donna le courage d’affronter une mort presque assuré.
Nous étions trois : Tabris, Jonas un moine que Tabris avait rencontré après la fournaise et moi-même ; notre mission était une mission suicide mais alors que nous avions entamé les hostilités avec les charrs, d’autres aventuriers qui avaient entendu parler de notre mission nous rejoignirent et nous pûmes organiser une retraite vers Fort Ranik sans perdre une seul vie : les talents de Jonas dépassait l’imagination…

Derrière lui, Aethyos senti Jonas rougir devant cet éloge

-Après cela, notre réputation grandi en conséquence et c’est en tant que héros que nous rejoignîmes les rangs des suivants du prince qui partaient pour la Kryte. Au cours de se voyage, une grave erreur d’appréciation, nous mis tous les trois dans une situation catastrophique au cours de laquelle Tabris et Jonas on été à deux doigts de mourir, heureusement pour nous, nous fûmes sauvé in extremis par l’intervention d’Arcius Bane qui décida de nous rejoindre en tant que protecteurs mais surtout en tant qu’ami. C’est avec lui que nous rejoignîmes notre première guilde, l’Alliance Libre et que nous fîmes connaissance de la famille Sahaad, de Saralinde Seregon et surtout de la légionnaire écarlate, le plus grand amour d’Arcius, Cherry.

Désormais au nombre de quatre et unis sous une même bannière, notre groupe gagna en puissance et en témérité, nous fûmes rapidement mêler aux étranges événements qui avait lieu en Kryte. Malgré l’importance de nos missions, nous étions insouciant et n’hésitait pas à se laisser aller à des distractions futiles dans les sources chaudes de Bergen, c’est d’ailleurs aux cours de l’un de ces moment de détente que nous rejoignis le « 5 éme » membre de notre équipe, notre mascotte : un étrange oiseau aquatique que Tabris baptisa Pen-pen, pour je ne sais quelle raison.

Notre pérégrination Krytienne ne fut guère enrichissante, si ce n’est la connaissance de l’équipe d’une moniale énergique du nom de Tenten Sou, dont la disparition nous trouble encore à l’heure actuel. S’en ai suivi notre périple dans la jungle au cours de laquelle nous nous alliâmes à l’élémentaliste Ice Mammasita. Aucun obstacle ne sembalite être de taille face à nous, c’es du moins ce que nous pensions jusqu'à ce que nos chemin croise la route du sceptre d’Orr…

Encore une fois Aethyos, marqua une pause… ce sujet semblait aussi être sensible.

Toujours est-il que nous fûmes séparé lors de notre fuite jusque dans le désert et que non seulement j’étais seul, mais j’appris également la dissolution de l’Alliance Libre. C’est donc profondément troublé que j’entrepris ma quête de l’ascension, quête au cours de laquelle j’ai bien failli perdre la raison à mainte reprise… ce désert exerçait et exerce toujours sur moi une certaine fascination qui à l’époque était amplifier par mon accablant sentiment de perdition. Je pense d’ailleurs que j’aurais dû succomber, seul et fou si je n’étais pas tombé sur ce groupe…

Pendant ce cours laps de temps, l’expression d’Aethyos s’était profondément assombri, mais tout d’un coup son visage s’illumina comme si la simple évocation de se souvenir était pour lui une intarissable source de bonheur

J’avais malgré réussi à passer 2 épreuves malgré mon état de faiblesse, mais la troisième s’annonçait impossible, cependant, je n’étais pas le seule à me mesurer au bief d’Elona. Ils étaient cinq, ils n’avaient rien de spécial, si ce n’était qu’ils avaient embouché cette empoté d’Orion : j’avais déjà rencontré ce type alors qu’il cherchait à rejoindre un mouvement antiroyaliste et je ne l’appréciais guère, c’était donc pour lui couper l’herbe sous le pied, mais aussi et surtout pour augmenter mes chances de réussite, car ce groupe s’annonçait prometteur que je tentais de négocier mon embauche en tant que mercenaire à la place du pyromancien. Fort de mon tact, je réussi mon approche et je parti avec eux pour tenter cette épreuve que j’aurais été incapable d’accomplir autrement. Toutefois un détail, me perturba, leur moine était dans un état d’alcoolisation avancé… j’avais rejoint des membres du comité de la bière de nains.

Fort de cette nouvelle relation, je pu mener à bien ma quête et retrouver mes amis à l‘Antre du Dragon. Par la suite, je dû me concentrer sur les évènements prophétiques qui s’acharnait à me rattraper et peu avant d’affronter mon destin dans les archipels, je fus intégrer au Comité… la dernière chose dont j’avais besoin pour pouvoir combattre sérieusement mon adversaire et l’écraser.

Par la suite, je décidais de donner un nouveau souffle à notre groupe et créa une association d’aventurier chargé d’aider ceux qui requérait notre aide. Arcius s’allia avec un envouteur du nom d’Armand Demerick pour fonder une auberge a Ascalon : Elle se trouve au bout de la nouvelle route commerciale qui relie l’ancienne place des fous au sanatorium de Sardelac pour ceux qui souhaite y jeter un œil.

(Aethyos pensa pour lui-même : « bon ça c’est fait »)

Quant à moi je me concentrais sur mon rôle de maitre aventurier entrecoupé parfois de fouille archéologique dans le désert de cristal qui semble m’attirer inéluctablement vers lui…
Nous avons bien entendu vécu de nombreuses aventures encore après ça et sans doute en vivront nos encore d’autres au cours desquelles, je ne doute pas que nous rencontrerons plein de personnes sympathique comme le clan Tzu, Narya, Mani, Sielfiel ou encore Shinra qui a d’ailleurs rejoint mon équipe après avoir tenter de nous tuer.

Aethyos marqua une pause, il s’était laisser emporter par sa fougue verbale et avait parlé bien plus que ce qu’il avait pensé.

- Pfiou, c’est bien beau tout ça, mais après avoir tant parlé, j’ai la bouche toute pâteuse, je m’en vais de ce pas gouter au charme de cette fameuse auberge du soleil dont on m’a dit le plus grand bien. Sur ce, messires, je vous salue.

*Se courbant révérencieusement, Aethyos pris congé de ses auditeurs et s’engouffras dans l’auberge accompagné de ses deux compagnon.*